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Pizza Pino : FO négocie un accord majoritaire pour assurer un avenir digne aux salariés 

Bien que Pizza Pino ait bénéficié des nombreuses aides publiques destinées à pallier les effets de la crise, l’entreprise a décidé de supprimer 97 emplois dans le restaurant des Champs-Élysées, profitant d’un non-renouvellement du bail. À l’appel de FO et de l’intersyndicale, les salariés se sont mobilisés devant le restaurant à chaque réunion de négociation pour apporter leur soutien aux élus et assurer leur avenir. Aujourd’hui FO a réussi à arracher un accord digne face à une direction qui a longtemps campé sur sa position : n’accorder que le minimum. 

Créer un rapport de force 

Après une longue négociation, nous avons réussi à obtenir de nombreux avantages complémentaires par rapport à ce que prévoient les textes en vigueur en la matière et l’accord unilatéral proposé par la direction. 

Le 20avril 2021, notre organisation syndicale FO (majoritaire chez Pizza Pino) a signéavec l’ensemble des organisations syndicales représentatives, l’accord comportant les mesures d’accompagnement permettant aux salariés touchés par le PSE de bénéficier d’un accompagnement social non négligeable. 

Bien entendu, d’un point de vue syndical, ce n’est pas une victoire que de voir Pizza Pino perdre près de la moitié de ses effectifs dans ce PSE en raison de la fermeture du site de Champs-Élysées. 

Les différents experts syndicaux ou juridiques externes qui ont eu accès à l’accord d’entreprise nous ont indiqué que nous n’avions pas à rougir de la hauteur de l’ensemble des mesures que nous avons négociées en tant que délégués syndicaux (avec l’aide des salariés lorsque la direction bloquait). 

FO a voté contre les licenciements lors des réunions CSE. 

Nous assumons pleinement d’avoir signé cet accord majoritaire, avec notamment les points suivants pris en charge par l’entreprise : formation d’adaptation, formation longue et/ou de reconversion, mutualisation des budgets, formation à la création ou la reprise d’entreprise, budget création ou reprise d’entreprise, indemnités légales ou conventionnelles de licenciement au plus favorable, 3 450 000 euros bruts d’indemnités supra légales de licenciement. 

Veiller à la bonne application de l’accord 

Aujourd’huinotre mission n’est pas terminée, car il ne suffit pas d’avoir un bon accord, il faut le faire fonctionner et veiller à sa bonne application via la commission de suivi chargée d’accompagner, défendre les droits des salariés et les assister tout au long du processus. 

Lotfi ChteouiDS FO Pizza Pino